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What you fail to forgive, you live.

(Unknown)

Olivia (FR)

De getuigenis van Olivia is enkel in het Frans beschikbaar.

« Le naturel confondant d’Anke, associé à sa connaissance des techniques de coaching et à la présence du cheval comme compagnon intransigeant, agissent rapidement comme un concentré d’énergie positive qui vous permet de vous reconcentrer sur votre objectif profond : comment se rapprocher du bonheur au quotidien ? »

Avec les chevaux, on ne triche pas…

Depuis plusieurs années, j’ai eu l’occasion d’apprécier les qualités professionnelles et humaines d’Anke dans le cadre de mon travail, puisque nous évoluons toutes deux dans le domaine de la communication.

Rapidement, d’ailleurs, nos relations strictement formelles se sont muées en agréables échanges, notamment sur les chevaux.

Ainsi, lorsqu’Anke m’a fait savoir qu’elle s’était donné les moyens, en termes de formation et d’infrastructures, de réaliser son rêve qui consistait à utiliser sa connaissance des équidés pour aider les personnes présentant des besoins en matière de coaching, je fus à la fois contente pour elle et… pour les chanceux qui auraient recours à Equiboost. Je me méfie comme de la peste des gourous superficiels du « lâcher-prise » et du « mieux-être » qui pulullent dans les médias, j’étais par contre persuadée du sérieux d’Anke.

Pourquoi ? Principalement parce que Anke présente les deux qualités fondamentales à tout coaching « classique » : d’une part, une écoute sincère et vive ; d’autre part une capacité de questionnement direct (non blessant) et pertinent.

Je savais donc que les personnes qui feraient appel à elle, à titre privé comme professionnel, pourraient à coup sûr trouver des réponses ou pistes de réponses aux questions ou problèmes qui finissent par empoisonner leur quotidien et freiner leur développement et leur épanouissement.

Une plongée au fond de soi en toute confiance

Curieuse et consciente qu’il y a tout de même parfois une différence entre une jolie théorie et la réalité de la pratique, j’ai accepté de tester moi-même Equiboost, à l’invitation d’Anke.

En arrivant, Anke m’a proposé une alternative : soit effectuer une vraie séance d’équi-coaching, soit la laisser me présenter les exercices qu’elle réalisée avec ses coachés. Spontanément, j’ai eu envie de tester moi-même, évidemment. Je savais que c’était risqué, étant donné que je rencontrais de grosses difficultés personnelles depuis quelques mois et que je ne pourrais bien entendu pas les cacher longtemps.

Il faut croire, aussi, que l’envie d’aller de l’avant fut plus forte que mon extrême pudeur naturelle qui, normalement, m’aurait poussée à évacuer la possibilité d’une discussion profonde touchant à l’intime. A ce que l’on est, avec nos qualités et nos défauts.

Dans l’étable, en préparant le matériel (un licol, une longe) nécessaire à Oro, son cheval, Anke m’a demandé si tout allait bien en ce moment. J’ai donc commencé par bredouiller. Non, ça n’allait pas. De grosses difficultés de concentration sur mon travail et des insomnies qui devenaient handicapantes. Sans me regarder, mine de rien : « As-tu une idée de la raison ? ». Oui. Et j’ai expliqué cette raison à cœur ouvert. A mon grand étonnement ! Anke a enregistré l’information, nous sommes sorties de l’étable en discutant et nous avons rejoint Oro.

Peu habituée à me livrer si ce n’est à mon mari, j’ai tenté de me reprendre en mains (entendez par là : remettre mon masque de « je vais bien, tout va bien »). « Ohlala, Anke… si on va sur ce terrain là… non… ». Mes jambes flageolaient, j’avais envie de m’enfuir. Et ce n’était pas la faute d’Anke, qui ne vous force en rien, mais la mienne : j’en avais trop dit ou pas assez.

J’ai alors opté pour un compromis : en parler, d’accord, mais en essayant de rationnaliser, sans trop croiser le regard d’Anke et en me rassurant avec forces caresses à Oro. Anke m’écoutait, nous discutions. Au bout de quelques minutes, mon petit cinéma s’est stoppé net, Anke me demandant de faire marcher Oro à côté de moi. Je m’exécute et reçois une belle claque (virtuelle) dans le figure. Monsieur Oro n’a tout simplement pas daigné me suivre. Pas un pas en avant, prouvant par A + B que j’essayais de ne plus être sincère.

La méfiance naturelle du cheval fait qu’il ne se complique pas la vie. Le savoir est une chose, l’expérimenter à ses dépens (à 1re vue !) en est une autre. Si vous êtes dans une dynamique positive, constructive, vous n’êtes pas une menace. Si vous ne l’êtes pas, il se ferme, vous abandonne en quelque sorte. A ce moment, selon votre personnalité, vous êtes triste, vexé, abattu. En tout cas, interpelé.

N’attendez pas de moi que je vous dise qu’en un claquement de doigts ou 5 minutes, Anke a opéré sur mon cas telle une magicienne. L’ « accouchement » (c’est le cas de le dire) a été ponctué de nouveaux mini-échecs. Quel stress et quelle déception, après avoir vidé le paquet sur mon cœur à chaudes larmes pendant 10 minutes, de constater que Monsieur Oro n’avait toujours pas envie de m’obéir, quels que soient les exercices proposés !

Petit à petit, le jeu de questions et de réponses entre Anke et moi se poursuivant et mes barrières étant totalement effacées (je pleurais sans retenue, ce qui me faisait du mal, puis du bien), un début de progression s’est construit. « Tu as conscience de répéter sans cesse les mots ‘devoir’ et ‘contrôle’ ? », « Je sais… mais comment faire ? », et Anke me donnait des pistes. Je construisais enfin, grâce à elle. J’avançais. Je ne vais pas détailler les exercices effectués avec Oro sur base des instructions d’Anke, ce serait en dévoiler trop et les déflorer. Je vous souhaite de les découvrir vous-mêmes.

Sachez toutefois qu’Oro m’a accordé sa pleine confiance au bout d’1h30 de coaching, après que je lui aie murmuré, non pas pour chercher à le convaincre, mais parce que j’y croyais dur comme fer, « tu verras, tout ira bien ». Il n’est pas le seul à m’avoir cru : à ma stupéfaction de cartésienne, les autres chevaux ont traversé la prairie (qui n’est pas petite !) pour nous rejoindre.

Et l’après ?

Puisque j’aime les chevaux, nous avons terminé la séance par une balade à cheval. J’ai bien sûr choisi de grimper sur le dos d’Oro. Même si je n’avais plus monté depuis 15 ans, je n’ai eu aucune crainte et nous avons même pu nous balader dans les champs après avoir « affronté » la grand route.

Durant notre promenade, debriefing informel (où j’ai pour la 1re fois de ma vie entendu le mot « enéagramme »). Mais surtout, savourer. L’air frais, la petite victoire sur soi.

Je suis rentrée chez moi. Epuisée mais ravie et malgré tout encore galvanisée. Un énorme poids en moins sur les épaules. C’est à ce moment qu’une chose hallucinante s’est produite, au moment où je m’apprêtais à expliqué à mon mari les souvenirs de mon enfance qui s’étaient téléscopés dans ma tête lorsque j’étais montée sur le dos d’Oro. Black-out de 2-3 secondes. Je suis tombée et me suis cassé le coude. Un mal pour un bien ! Entre l’immobilisation forcée et les mots-clés d’Anke (et le spontané « tu verras, tout ira bien » adressé à Oro) que je me répète dès qu’un down pointe le bout de son nez, j’ai entamé un « travail sur moi en profondeur », comme on dit maintenant. Dont, au bout de 2 mois, je commence à constater les effets bénéfiques.

Je continue mon chemin, dont les embûches n’ont pas totalement disparu. Parce qu’il n’y a pas de miracle lorsque le problème que vous rencontrez est sérieux : il faut du temps et des efforts pour le régler. Je suis sans aucun doute mieux armée pour l’affronter et me relever des émotions parfois lourdes à gérer qui naissent de mes réflexions et des actions que je prends auprès des personnes de mon entourage et qui sont indispensables à mon cheminement.

Et je sais qu’une oreille bienveillante et fiable répond toujours présente pour me booster si je doute. Merci Anke… merci Oro !